La Conf demande des actes forts en 2018
Assez des beaux discours ! La Conf demande des actes forts en 2018.
Nos voeux pour 2018 :
- Au lendemain des Etats Généraux de l'Alimentation, force est de constater qu'ils n'ont pour l'instant pas servi à grand-chose. L'État se désengage et laisse le sort des paysans aux mains des interprofessions dominées par les transformateurs. Assez des beaux discours ! La Conf réclame des actes forts : interdiction de vente à perte, intégration des coûts de productions, transparence, droit au revenu.… et rien de tout ça ne sera possible sans une véritable gestion des volumes produits.
- Il en va de même des belles paroles du président défenseur de l'environnement. Nous attendons là-aussi des actes : défendre les aides à l'agriculture bio et non les démonter, promouvoir les alternatives aux pesticides auprès de tous les paysans, favoriser la commercialisation de nos productions au plus près...
- Parce qu'on connaît les disparitions massives de paysans causées par les fluctuations du marché mondial, l'agriculture doit être protégée du libre-échange. Aussi, en 2018, TAFTA, CETA et autres accords européens avec le Japon ou le Mercosur*, c'est toujours non !
- Nous demandons finalement à Mme le Préfet de veiller à un traitement équitable de tous les paysans du département. En effet, de sérieux doutes planent encore sur les dispositifs d'aides sécheresse 2011, et plus récemment sur les indemnisations du FMSE (dégâts des rats taupiers). La Conf elle, ne se laissera pas impressionner et c'est serein que son porte-parole, Stéphane Malroux, justifiera de ses propos en réponse à la plainte contre x déposée par la FDSEA* du Cantal.
- Enfin, différents dossiers individuels ont été évoqués, pour une juste résolution des problèmes des paysans concernés