Loup : la Conf' presse les instances cantaliennes de réagir
Un loup sur la ferme de Denis Brugières, à Collandres, juste après une nouvelle attaque, le 22 juin.
Cette rencontre est intervenue au lendemain de la diffusion du cliché d'un loup sur les terres de Denis Brugière qui met sérieusement en doute l'hypothèse officielle des chiens errants. Souhaitons que cette photo ouvre les yeux de tous sur la nécessité de se saisir activement et solidairement de l'épineuse question du loup.
La situation cantalienne est un exemple de l'échec de l'actuel « P lan l ou ps », incapable d'anticiper la gestion des fronts de colonisation. Département après départ ement, le loup avance, s'installe et se multiplie, sans qu'une réaction prompte ne permette d e contenir le phénomène. Ainsi, le chiffre de 530 loups estimé dernièrement par les autorités correspond, en fait, à l'objectif de l'État à l'horizon 2023 !
Encore une fois, la Confédération paysanne rappelle son engagement pour que les éleveurs et éleveuses et leurs troupeaux soient protégés face à la prédation, afin que leurs activités, notamment pastorales, perdurent et se développent. Une protection qui, comme l'indique bien le code rural, incombe à l'État, mais qui dans les faits repose bien trop sur les éleveurs et éleveuses.