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PRÉDATEURS ET GRAND GIBIER : NOS POSITIONS

A chacun de prendre ses responsabilités

Grand gibier
  La gestion des populations de grand gibier a échoué. Les pouvoirs publics doivent prendre en compte cet échec.
 Le pseudo-système d'évaluation sur lequel est fondée l'indemnisation doit être remplacé par un système équitable qui prend en compte le préjudice au niveau de chaque exploitation.
■ La responsabilité des paysans qui ne veulent pas cloturer leurs culturesne doit pas être engagée.
■ Il faut mettre fin aux procédures d'indemnisation impossibles : délais de déclaration trop courts, parcours administratif trop compliqué...

Prédateurs
■ Dans les zones de présence de prédateurs, l'Etat doit se donner les moyens d'empêcher toute perturbation des activités d'élevage et de la vie des bergers. 
Il devra faire procéder :

– à la prévention des attaques et à la protection des troupeaux, aux constats, au retrait physique des prédateurs, sans faire appel à la contribution des éleveurs ;

– à la mise à disposition de moyens financiers suffisants et immédiats pour indemniser les éleveurs victimes d'attaques (dégâts directs et induits, animaux disparus) sans conditions de mise en œuvre de moyens de prévention par les éleveurs. Il supportera la charge de la preuve s'il conteste l'origine du sinistre.
■ Les éleveurs contraints d'éliminer des prédateurs pour protéger leur troupeau et de se substituer ainsi à la démission de l'Etat n'ont pas à être poursuivis.
■ Un cadre légal rigoureux et efficace doit être mis en place pour régler le problème des dégâts occasionnés par les chiens divagants. Une taxe à percevoir lors de l'identification des chiens dépassants* sera perçue pour alimenter le fonds d'indemnisation des éleveurs spécifique aux chiens divagants. 



* Chiens hors surveillance de leur maître – cf. Code rural.

NOUS CONTACTER Confédération paysanne du Cantal
8 place de la Paix 15000 AURILLAC - Tél : 04 71 43 30 50